Lors de sa dernière intervention télévisée, le président Sarkozy a voulu enfoncer le clou sur la sacrosainte question du coût du travail qui reste l’obsession de tous les gouvernements depuis 1995. Ils ont tous utilisé l’allègement des charges des entreprises, faisant du même coup de beaux cadeaux à leurs amis les grands patrons, sans que cela ne fût efficace, si l’on regarde les chiffres du chômage.
Pourtant, on continue avec les mêmes recettes pour lutter contre la désindustrialisation du pays.
Ce qui n’est pas tout à fait nouveau, puisque déjà c’était une promesse du candidat Sarkozy en 2007.
Pour vous en convaincre, je vous invite à lire mon livre SARKOMENSONGES paru aux Editions Tatamis ou sur le lien suivant http://sarkomensonges.wordpress.com/
Voici un premier aperçu de vce que disait Sarkzy:
« Contre les délocalisations, je mettrai en oeuvre une politique industrielle » (Sarkomensonges p.43)
On a vu en réalité qu’aucune mesure coercitive n’a été prise pour obliger les industries françaises à rester sur le territoire, ni aucune mesure fiscale pour imposer des taxes douanières d’importation pour les produits manufacturés par des entreprises qui ont délocalisé. Pourtant Sarkozy se voulait en 2006 le chantre de la défense de l’emploi « Je ne peux accepter que tant d’hommes soient broyés par la logique économique à courte vue » (Sarkomensonges p.43) ».
Pourtant il a toujours soutenu cette logique là, celle de l’économie de marché forcenée, où l’on fait croire il n’y a pas besoin de règles puisque la seule concurrence fait office de régulation. Dans son discours, le Chef de l’Etat rabâche depuis des années, avant même qu’il soit candidat, qu’il faut « alléger le coût du travail pour être compétitif par rapport aux pays émergents »….(Sarkomensonges p.51) Or, il n’était plus question de se frotter à cesdits pays émergents, lors de sa récente intervention, mais de se comparer à notre voisin le plus proche l’Allemagne. Dans ce pays, on a développé, comme une sorte de mode d’ajustement de l’emploi, le recours au travail partiel et accru la précarité, même si dans l’absolu, on peu arithmétiquement considérer qu’il y a plus de gens de la population active qui ont un emploi. Voilà le modèle que l’on veut nous imposer.
Bien loin des incantations de Sarkozy en 2006 : « on vous dit que le chômage est une fatalité. Rien n’est plus faux » (Sarkomensonges p.39). Et il n’a cessé de promettre d’amener la France au plein emploi. Belle réussite non ? Il promettait d’alléger les coûts, il a réussi à alléger l’emploi. Raison de plus pour qu’en mai prochain, nous nous allégions du poids de ces erreurs.